Bol d'air nîmois

Mardi matin, à l'aube je monte dans un train qui file jusqu'à chez "Azilee". Une Zézé qui m'accueille sous un léger crachin, un parapluie aux couleurs des moines tibétains à la main. Je découvre alors son mignon petit appart, parsemé de récups en tous genres (coup de cœur pour ses étagères roses et bleues sorties d'un magasin de fringues pour enfants) et qui fleure bon l'encens.

(Son croco légendaire)

Là on papote, on jacte, on médit, on déblatère, on ragote en vraies filles que nous sommes! Et, prises de courage, on se lance sous la pluie pour arpenter les rues mouillantes de Nîmes, en quête d'un repas sympa pour midi. On remplit notre petit panier. Au menu, des graines diverses pour l'apéro, accompagnées d'un verre de limonade rose. Puis de délicieux spaghettis carbo (pour quelqu'un qui disait ne pas savoir faire, franchement....ummmmmmm) et des fraises avec un soupçon de chantilly (le terme "soupçon" c'est pour qu'on ne me dise pas "et le corps de rêve alors??"...)

Et puis ma Zézé a soudain envie de changer d'air, histoire de voir si le temps est plus clément ailleurs... direction Montpellier.

On sillonne la ville, qui a l'air d'être très très sympa et on flâne dans les boutiques (chez "Trait" par exemple, ou dans celles où on trouve des choses loufoques, colorées...).

On rentre, moi bien calée dans le siège farceur de la Zézémobile (il est farceur car dans les virages il pivote un peu sur son axe...c'est...surprenant). Ensuite on s'octroie un apéritif dînatoire, durant lequel on a la visite de Camille, une amie d'Azélie qui ,comme elle, se destine au professorat d'arts plastiques. On décide, après un intense moment de réflexion, de faire une virée en ville, dans les bars. Après moult hésitations on s'en choisit un fort agréable (le serveur ressemblait à Ben Stiller) et on commande (attention âmes sensibles) ... deux verveines et un diabolo fraise! Youhouuu la jeunesse!
Puis c'est le couvre feu, l'heure des discussions les yeux clos, enfoncées dans nos lits respectifs...et enfin les bras de Morphée. Le lendemain on se met en jambes tranquillement, on petit déjeune sans stress (ton chocolat aux épices était extra, je reviendrai sans doute) avant de renouveler notre expédition citadine. Mais horreur, ils n'ont plus de pain au blé noir chez Monop' et Fred ne pourra pas gouter ce délice. Zut. En revanche ils ont de la crème de vinaigre balsamique, comme Cyril Lignac! Ouais! Et aussi des préservatifs phosphorescents au sujet desquels on s'est pas mal questionné (intérêt de la bestiole notamment) mais c'est une autre histoire. Je profite aussi de la présence d'un magasin "C 2 Euros" pour m'équiper de deux entonnoirs en silicone et d'une patère qui s'accroche sur les portes. En tout cas, et malgré le mauvais temps, on a bien rigolé. Je suis rentrée le mercredi soir. Deux jours de vacances, de vie sociale retrouvée, de discussions encanaillées de filles... Ça fait un bien fou!