Fête de la musique

Une fête de la musique un dimanche, on n'a pas idée franchement!
Une fête de la musique une veille de semaine interminable c'est encore pire!

Mais avec Séverine on a décidé d'y faire un saut malgré tout, jusque pas trop tard... On a commencé notre virée dominicale par une toile, les "Lascars" à la séance de 17h. En sortant, les festivités avaient déjà commencé, donc on a pu faire un premier tour pour voir... Et on a vu! On a vu qu'en bas de chez moi, le groupe s'était installé en plein milieu de l'impasse, impossible de les contourner, fallait passer en plein milieu... Jolie surprise qui nous a fait pas mal rire! Enfin surtout mon acolyte!

En passant notre chemin, on a eu droit à une démo de Capoiera, des concerts rock, de la musique irlandaise (cornemuse, vielle, violons), un bal champêtre, des musiques du monde, de l'infâme techno diffusée depuis un ordi qui crachait trop de watts, du rap (grand moment [moment], on avait envie de leur tirer des bastos [bastos]), du disco... et la traditionnelle danse africaine, entrainante et requinquante! Du coup il était quasi minuit quand nous nous sommes quittées... Sauf qu'il me restait encore à traverser le concert de l'impasse entre deux morceaux, et le plaisir de découvrir que dans mon appart ça résonnait à mort et ça résonnerait comme ça jusqu'à une heure! Ernestine était accrochée aux barreaux de sa cage, en transe, fixant les couleurs des gros spots orientés sur les fenêtres de la façade! C'était la boum à la maison, youhooou et je pense que ma petite bête a frôlé la crise d'épilepsie...

Le truc bien en revanche c'est que dès la fin du concert, et les grosses guitares d'ACDC ça a été tout de suite le silence absolu, pas un bruit dans les rues, pas un briut de toute la nuit, jusqu'au bzzzzzzzzzz bzzzzzzzz de mon téléphone-réveil le lendemain à 6h20...
Ah pis j'ai oublié, en tout début de soirée on est allées boire un verre aux "Copains d'abord", j'en ai déjà parlé... Voici de quoi vous faire une petite idée du lieu...

Et parole on y est très bien, les pieds dans le sable et les pensées qui se perdent dans les nuages...